Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Jean-Loup
  • : Engagé, depuis plusieurs décennies dans une démarche visant à lutter contre tous les processus d'exclusion, de discrimination et de ségrégation socio-urbaine, je suis persuadé que si nous voulons « construire » une société reposant sur un véritable Vivre Ensemble. Il nous faut savoir, donner du sens au sens, prendre le temps de la concertation et faire des propositions en adéquation avec les besoins de nos concitoyens.
  • Contact

Recherche

18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 16:13



La remise de son rapport sur le financement de l'économie sociale et solidaire (ESS) par Nicolas Dufourcq, directeur général de la Banque publique d'investissement (Bpifrance), à Benoît Hamon vendredi a marqué une étape importante pour les acteurs du secteur. Ce document confirme que le nouvel établissement consacrera 500 millions d'euros aux entreprises de l'ESS sur cinq ansmais il souligne aussi que ce montant sera dépassé par effet de levier sur les autres financeurs. « L'ampleur du dépassement […] dépendra de l'appétit des investisseurs, du calibrage des outils et de la capacité des acteurs de l'ESS à se structurer », est-il souligné dans une synthèse du rapport.



Pour amorcer la pompe, bpifrance propose une gamme d'outils adaptés à la structure capitalistique de ce secteur, qui ne permet pas de faire des plus-values. Un obstacle de poids au développement d'un marché représentant pourtant 10 % du PIB français et qui a par ailleurs créé 23 % d'emplois nouveaux sur les dix dernières années, contre 7 % dans le secteur privé classique.



Le premier outil est un fonds de fonds destiné à renforcer les moyens des opérateurs privés les plus qualifiés du secteur de l'ESS et à susciter la création de nouveaux opérateurs spécialisés dans le financement des plus grosses entreprises de ce marché. La part de bpifrance dans ce fonds ne pourra pas dépasser 40 % et sa capacité d'engagement totale pourrait être comprise entre 50 et 100 millions d'euros.



Un prêt participatif social pour les petits acteurs



Le deuxième outil consiste dans la création d'un prêt participatif social et solidaire (PPSS) pour de plus petits acteurs. Ce prêt bancaire visera des montants d'investissement de 10.000 à 50.000 euros sur des durées de sept ans. Par ailleurs, le rapprochement de bpifrance et de la société de garantie aux prêts bancaires des grandes associations, Sogama - jusqu'ici détenue à 46 % par la Caisse des dépôts -, permettra à la nouvelle banque publique de garantir des acteurs comparables à des entreprises de taille intermédiaire, dont les prêts sortaient du champ de garantie d'Oséo. Ce qui devrait faciliter les crédits à ces acteurs.



Un fonds d'innovation sociale diffusera en outre des avances remboursables à des projets socialement innovants. Enfin, bpifrance propose de créer d'ici au mois de septembre un site internet de financement participatif (« crowdfunding ») afin de fédérer les opérateurs du secteur et d'augmenter l'accessibilité des citoyens à l'ensemble des projets à financer.



En cours de finalisation, ces outils seront présentés de manière opérationnelle en juillet 2013. Ensuite, il n'y aura plus qu'à.

Ninon Renaud

Partager cet article
Repost0
10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 21:49

C'est un livre uppercut qu'a rédigé Erwan Seznec, journaliste à Que Choisir.

Pour lui, tous les dispositifs de défiscalisation immobilière ne mènent qu'à la même et sombre issue : l'endettement des pauvres crédules de Français qui ont cru pouvoir baisser leurs impôts et se créer un bas de laine pour la retraite.

Que nenni, grand Dieu !

Seznec annonce la couleur : les Robien, Scellier et autres Girardin et Malraux, Duflot prenant, dit-il, le même chemin, ont ruiné 50 000 Français qui ont, dans l'histoire, dilapidé 40 000 € d'économies potentielles.

Bref, la défiscalisation immobilière, longtemps présentée comme une valeur refuse en ces temps d'inconséquences boursières, ne serait qu'un mirage de plus dans la galaxie du marché prédateur.

   

On attend avec impatience la lecture des promoteurs immobiliers du livre en question pour opposer les arguments.

 

S Menu

 

Erwan Seznec, « Robien, Scellier... ruinés ! Le plus grand scandale immobilier de l'après-guerre », aux Éditions du Seuil.


Partager cet article
Repost0
7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 19:29

La préparation de la loi cadre sur l'ESS avance à grands pas. Benoît Hamon doit la présenter le 20 juillet en conseil des ministres. Attention cependant à ce que l'ESS ne ressorte pas affaiblie, ou du moins affadie, de ce texte !

C'est ce qui ressort des réactions de certains commentateurs du projet actuel. Ainsi le site Ressources solidaires publie une longue critique de François Longérinas, directeur d'une coopérative de formation et co-animateur du Front de Gauche de l'ESS, qui note que le texte ne lui semble pas avoir une très forte cohérence : « Le lecteur attentif retiendra tout d'abord que le cabinet de Benoît Hamon aura voulu proposer des bouts de réforme, répondant chacun à une revendication de l'un des secteurs concernés. Une pincée de retour aux subventions pour le mouvement associatif, un zeste de facilitation des reprises en coopérative par les salariés, deux cuillères à café d'accompagnement, par l'élargissement de la révision coopérative à toutes les structures (la révision permet aux responsables des coopérative de s'assurer que leurs structures sont restées fidèles aux principes de l'ESS)... Et j'en passe. Ce saupoudrage ne constitue pourtant pas une orientation cohérente de transformation sociale. C'est même l'inverse qui se profile. »

Mais c'est sur le champ du fonctionnement démocratique des structures de l'ESS que sa critique est la plus sévère : « À force de vouloir contenter tout le monde, l'ancien dirigeant de la gauche du PS fait la part belle aux courants les plus libéraux de l'ESS. Constatant depuis quelques années « un véritable engouement de la part de jeunes créateurs d'entreprise pour un modèle dont l'objectif principal n'est pas l'accumulation de bénéfices et leur distribution », le ministre en déduit qu'il faut leur ouvrir la porte et les inclure dans le champ de l'ESS. La loi va donc intégrer dans le « secteur de l'ESS » des entreprises au statut capitalistique classique mais qui se revendiquent de l'économie sociale et solidaire. Problème : ces jeunes dirigeants pilotent des SA ou SARL, et non des structures avec un mode de gouvernance coopératif et démocratique. D'un côté, c'est l'actionnaire qui décide en fonction de son capital (50% du capital = 50% des voix), de l'autre, ce sont les sociétaires, qu'ils soient investisseurs ou salariés (un homme = une voix, quel que soit le montant du capital placé dans l'entreprise). Conséquence, pointe Benoit Hamon, « le seul principe qu'il ne nous semblait pas possible d'inscrire dans la loi, dès lors qu'il s'agit d'une SA ou d'une SARL, c'est la gouvernance démocratique » ! Ce mode de gouvernance spécifique - et historique - de l'ESS, sera seulement rappelé dans l'exposé des motifs de la loi... »

Point de vue partagé par l'Uniopss qui interpelle le ministre sur l'importance d'une définition cohérente de l'ESS et indique qu'une définition beaucoup trop ouverte risquerait d'aboutir à une perte d'identité de l'ESS. L'Union du médico-social signale ainsi « sa vive inquiétude quant à la disparition de la gouvernance démocratique parmi les critères de l'ESS.  En effet, une caractéristique forte des acteurs de l'ESS relève incontestablement de leurs modes de gouvernance qui associent l'ensemble des parties prenantes. »
L'Uniopss s'étonne également de la place modeste faite aux associations dans ce projet de texte. Elle rappelle notamment, comme dans ses premiers positionnements, l'importance de la primauté du projet associatif qui, relevant d'une finalité sociale et humaine, prime et par conséquent guide les activités économiques.

Ailleurs, certaines personnes rappellent aux acteurs de l'ESS qu'ils doivent être vigilants afin que que l'ESS ne devienne pas qu'un effet de mode, mais une « économie d'ampleur » comme l'a précisé la députée de Paris Fanélie Carrey-Conte, lors d'une conférence parlementaire sur l'économie sociale et solidaire le 28 mai 2013 et dont rend compte sur son sitel'Atelier Île-de-France.

Bref Benoît Hamon doit donc savoir qu'associations et coopératives ne veulent pas d'une ESS au rabais dans une loi qui la passerait à la moulinette !

Partager cet article
Repost0
2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 07:30

On est forcément, toujours, le "con" de quelqu'un d'autre.

 

Le mur des cons érigé par le puissant syndicat de la magistrature, qui relève plus de la blague potache que de la volonté de nuire, doit certainement avoir de nombreuses répliques à travers le monde.

 

La manière, en revanche, dont les images surgirent de la sphère privée, en dit beaucoup sur le glissement très orwellien de notre société : les caméras sont partout, l'intimité se réduit, d'internet à la rue, de l'I-Phone à la tablette numérique, des empreintes digitales à tweeter, de Facebook à Google, on sait tout de nous de vous, du moindre grommellement à la plus furieuse colère.

 

On accuse si souvent les personnages publics d'être si aseptisés, creux et lisse, comme si le challenge était d'être le moins authentique, le plus mécanique dans l'expression, pour ne pas causer d'interférence.

 

Mais comment ne pas comprendre qu'un personnage public, épié en permanence, soit dans cette obligation de retenue, tant ses haussements de sourcils ou le plissement de ses paupières sont interprétés comme autant d'infos non confirmées ?

 

A contrario, pour être connu, le buzz est le plus sûr moyen de parvenir à un surgissement immédiat à la gloire d'un instant.

 

Certains en sur-jouent, n'hésitent pas à tomber dans l'ignominie ou le dérapage à peine contrôlé pour se faire remarquer.

 

Les élections municipales ne sont plus très loin, des primaires auront même lieu à Marseille, pour le PS, à Paris elles sont en cours pour l'UMP.

 

Le temps évanescent de ces stupidités numériques va donc s'installer.

 

Le débat de fond aura peut-être lieu, mais pas dans la galaxie des nouvelles technologies, capables du pire comme du meilleur, de nous faire rire ou pleurer.

 

Aujourd'hui, plus qu'avant, l'homme public se doit de se contrôler pour éviter de tomber dans le piège de ce miroir grossissant.

 

L'économie n'échappe pas au phénomène. Le moindre propos elliptique de Maria Draghi, directeur de la Banque centrale européenne, ou de l'un de ses puissants homologues, et les bourses mondiales sont prises d'angoisses ou d'espérances.

 

Les chiffres, les statistiques, les lectures que les spécialistes peuvent en faire ne valent rien face à la manière dont tel ou tel émetteur de signaux forts s'exprime.

 

Bref, à nous, les  lecteurs, dans ce tourbillon de buzz tentaculaires, de revenir aux fondamentaux.

 

Le sérieux fait rarement le buzz...

Partager cet article
Repost0
1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 13:06

Il est de bon ton médiatique de déployer les violons lacrymaux pour parler des banlieues : le ton s'y veut misérabiliste, l'immersion journalistique, en dehors de quelques vaillantes résistances, ressemble à une descente aux enfers.

 

Ce constat, entretenu d'ailleurs par les habitants interrogés par les grands jités, est contredit depuis très longtemps par les sondages, notamment ceux de CSA.

 

A l'évidence, au rebours d'une idée grandement partagée par la majorité au front d'aurochs, les personnes qui vivent dans les cités ne souhaitent pas en partir.

 

CSA le disait déjà en novembre 2003 dans un sondage qui devrait encourager tout le monde à la plus grande des prudences : 72 % des habitants de 163 quartiers les plus difficultés sont satisfaits de vivre dans leur quartier, dont 21 % tout à fait satisfait.

Dix ans plus tard, l'ANRU a commandé un sondage à CSA avec une conclusion positive plus clairement affirmée encore.

 

Est-ce à croire que les gens interrogés par les grands médias ne sont pas les mêmes que sondent CSA ?

 

Ou doit-on penser que l'offre « médiatique » doit satisfaire « l'attente » populaire, à savoir qu'une cité difficile n'est vendeuse à l'écran que si elle est violente et crasseuse ?

 

A méditer...

Partager cet article
Repost0
29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 13:28


Il n'est pas étonnant que le football soit à ce point gangréné.

 

Il est le miroir de tous les dysfonctionnements de notre société.

 

Un racisme rampant et vénéneux ; une absolutisation de l'argent qui fait que l'incertitude propre au sport est en passe de disparaître ; une violence arrogante, dont mêmes les joueurs les plus british, comme David Beckam, font montre ; une exacerbation des haines ancestrales, d'un chauvinisme mortifère, une alcoolisation barbare des échanges humains, où l'irrationalité atteint des sommets rarement entrevus, avec des bagarres gratuites autour du Trocadéro, sur un péage d'autoroute entre « supporteurs » marseillais et lyonnais.

 

Les causes de tout ça, cette bêtise rampante et sans nom, nous l'avons, l'argent, toujours l'argent, pas celui gagné honnêtement, même en quantité raisonnable, mais cet argent qui défie les lois gravitationnelles de la vraie vie.

 

Certes, cent fois certes, un Van Gogh peut s'arracher des millions d'euros et ce prix est un crachat à la gueule de ceux qui ont faim ; oui, les meilleurs chanteurs peuvent gagner un fric fou qui, parfois, les rend malades, voire les pousse au suicide ; mais cette extravagance n'atteint jamais celle du football, cet argent provocateur et sale.

 

Mélenchon n'a pas compris que l'on ne tuerait jamais l'hyper-richesse parce que tout le monde veut gagner le même salaire que Zlatan, les militants du Front de Gauche compris.

 

Au cœur de ce paysage ambigu et lourd, où les repères se noient dans une fumée âcre et dans des odeurs de shit et d'alcool, l'exemplarité est sérieusement blessée.

 

C'est un symptôme de crise que de n'avoir plus de modèles.

 

Partager cet article
Repost0
28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 04:30


Le 14 mai, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a rencontré le collectif des associations pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans abri et mal logées.

 

Avec les représentants associatifs, il a dressé un état des lieux.

 

Le collectif souhaite que le gouvernement accélère le rythme des réformes.

 

Pas sûr pourtant que cette réunion ait permis de faire converger les points de vue.

 

D'après le Journal du Dimanche, la réaction de Florent Gueguen, directeur général de la Fnars (Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertions sociale) et porte-parole du collectif, « nous souhaitons des mesures d'urgence et on nous dit : « attendez, les mesures arrivent » ».

 

Ces dernières sont en effet progressivement profilées dans le cadre de la loi Duflot 2, programmée pour être présentée au conseil des ministres cet été.

 

Même constat sceptique du côté de Christophe Robert, directeur général de la Fondation Abbé Pierre, qui assure que Jean-Marc Ayrault a demandé aux représentants associatifs d'être « patients ».

 

Une requête qui suscite un « profond désaccord » de Christophe Robert, qui ne cesse de répéter que les « plus fragiles ne peuvent plus attendre ».

 

Au Premier ministre de donner l'accélération nécessaire...

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 13:04

Le magazine Terra Eco, dans son édition d'Avril, dresse le palmarès des villes et agglomérations françaises où le vélo est roi, en retenant plusieurs critères : le kilométrage d'aménagements cyclables, la qualité de ces derniers (pistes, contre-sens et couloirs de bus ouverts aux vélos), les aménagements aux carrefours et pour le stationnement, la taille de l'éventuel réseau de location de vélos, la politique d'incitation à la pratique...

 

Strasbourg et son agglomération s'imposent sans difficulté. Son objectif « d'autoroute cyclable » risque même de renforcer ce positionnement à l'horizon de 2020, puisqu'il s'agit de faire passer la part modale du vélo de 8 à 20 % !

 

Bordeaux se glisse à la deuxième place, « la cité a repensé son centre-ville pour le vélo », explique le magazine.

 

Toulouse, et ses 15 % de voirie aménagée pour les vélos, complète le podium.

 

Nantes, capitale mondiale du vélo urbain en 2015, se retrouve à la quatrième place du palmarès de Terra Eco. La commune devra améliorer ses aménagements cyclables pour espérer faire un bond au classement.

 

Les derniers de classe ?

 

L'agglomération de Limoges, la ville du Havre et l'agglomération de Nice. Mais Terra Eco ne le stigmatise pas, ces collectivités ayant au mois joué le jeu de l'envoi libre du questionnaire, pendant que d'autres collectivités, peu sensibles au vélo, préféraient décliner poliment l'invitation.

 

Une seule certitude : Strasbourg démontre, s'il le fallait encore,  que le vélo s'adapte à tout, le froid, le cadre urbain, les mobilités...

 

Alors... Aucune bonne excuse n'est recevable pour ne pas faire preuve de volontarisme en la matière.

 

Partager cet article
Repost0
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 10:35


Les bonnes idées ne servent à rien si elles ne sont pas portées politiquement.

 

En matière de logement, souvent, sur le papier, les dispositifs paraissent aller dans le bon sens puis, à l'usage, l'espérance se délite.

 

Qui peut, ici, contester le bien fondé d'une garantie universelle des loyers ?

 

Pour les propriétaires, c'est la garantie d'un versement sécurisé de loyers alors que, jusqu'ici, en cas de conflits, ils sont les premiers à payer l'indélicatesse ou l'insolvabilité des locataires.Pour ces derniers, c'est aussi la garantie d'être moins traqués dans leur capacité à pouvoir tenir le rythme du versement des loyers, dans un contexte économique où la fragilité des ménagés liée à la perte de pouvoir d'achat est de plus en plus avérée.

 

Reste que jusqu'à ce jour, les dispositifs votés n'ont pas fonctionné. Il faudra donc à Cécile Duflot, dans son intention de créer « une sécurité sociale du logement », être plus vigilante sur l'effectivité des mesures prises, en proposant par exemple une rapide évaluation des modalités opérationnelles retenues.

 

Dans le cas contraire, elle sera considérée  comme la ministre... des idées !!!

 

Partager cet article
Repost0
20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 09:35


L'observatoire des loyers de l'agglomération parisienne (Olap) vient de livrer un premier bilan.

 

Les loyers dans le secteur privé n'ont pas plus progressé en 2012 qu'en 2011.

 

Dans le même temps, l'indice de référence des loyers (IRL) affichait une croissance plus nette plus franche.

 

Certains en déduisent que le décret du mois de juillet sur l'encadrement des loyers porte ses fruits.

 

L'Olap reste pour l'heure prudent.  Le constat est pourtant clair : les loyers d'habitation du secteur locatif privé à Paris et dans sa banlieue ont augmenté en moyenne de 2,7 % l'année dernière, selon un rythme à peu près identique à celui de 2011 (+2,6 %), indique l'observatoire.

 

Pourtant, l'indice de référence des loyers (IRL) de l'Insee, utilisé pour ajuster les loyers en cours de bail, a nettement progressé en 2012 (+2,2 %) qu'en 2011 (+1,5 %).

 

Une stabilité qui laisse supposer que l'encadrement des loyers à la relocation, eux aussi indexés depuis le 1er août 2012 sur l'IRL, commence à faire son effet. En effet, le « saut à la relocation », qui produit l'augmentation la plus importante en passant de l'ancien au nouveau locataire, présente lui aussi quelques signes de fléchissement, même s'il reste élevé (de + 7 % en 2011 à + 5 % en 2012), retrouvant ainsi son niveau de 2002.

 

L'Olap se propose de mener une analyse approfondie pour comparer l'évolution des loyers entre l'avant et l'après décret.

 

Le résultat de cette étude sera rendu public au mois de juillet prochain, lors de la livraison des résultats définitifs de l'observatoire.

 

La loi à venir de Cécile Dufflot, tiendra-t-elle compte des résultats de l'étude de l'Olap ? Difficile, cette loi ne doit elle pas être présentée avant l'été !!!

Partager cet article
Repost0